Le conseil d’administration du Fonds Monétaire International (FMI) a approuvé ce jeudi 15 juillet, un accord triennal au titre de la facilité élargie de crédit (FEC) en faveur de la République Démocratique du Congo (RDC), indique le FMI dans un communiqué publié sur son site.
Le FMI a dressé un tableau relativement sombre de la situation qui prévaut en RDC à différents niveaux. Il reconnaît l’impact sévère que la pandémie de Covid-19 a eu sur l’économie du pays, la récurrence des crises sanitaires et sécuritaires, la forte volatilité macroéconomique, ainsi que la faiblesse des institutions.
Le document souligne que l’enveloppe financière de trois ans « soutiendra le programme de réforme à moyen terme des autorités visant à maintenir la stabilité macroéconomique, à accroître la marge de manœuvre budgétaire et à promouvoir une croissance économique durable et menée par le secteur privé ».
Précisément, l’arrangement au titre de la FEC se concentrera sur trois domaines clés, notamment l’intensification de la mobilisation des recettes intérieures afin d’accroître la marge de manœuvre budgétaire pour les infrastructures et les dépenses sociales ; le renforcement de la gouvernance, notamment la gestion des ressources naturelles et la transparence.
Le troisième domaine se réfère au renforcement du cadre de la politique monétaire et de l’indépendance de la banque centrale. L’accord au titre de la FEC devrait catalyser le soutien au budget et aux projets des partenaires extérieurs.
En revanche, le FMI a salué le programme «ambitieux, mais réaliste», des réformes structurelles initiées par le gouvernement de Kinshasa pour promouvoir une croissance économique robuste et durable, ajoute le communiqué.
L’institution financière a annoncé un premier décaissement immédiat d’environ 216,9 millions de dollars en vue de renforcer les réserves internationales. Les autres tranches dépendront sans nul doute du respect des conditions établies par ses soins, de la part de Kinshasa.