Une attaque terroriste au Niger a tué 19 soldats, samedi dans le département de Torodi (sud-ouest du pays), près de la frontière burkinabè, a annoncé dimanche le ministère nigérien de la Défense, dans un communiqué.
D’après les explications données par ce responsable gouvernemental, ces militaires seraient tombés sur un engin explosif alors qu’ils tentaient de venir en aide aux forces de sécurité qui étaient prises dans une « embuscade tendue par des groupes armés terroristes ».
Au moment de l’annonce, le bilan était encore à 15 militaires morts, sept autres blessés et six portés disparus. « Un large ratissage de la zone » a été engagé par des forces terrestres afin « de mettre la main sur les terroristes », avec l’appui de l’aviation militaire, souligne le communiqué.
Les éléments de l’armée présents dans le département de Torodi (région de Tillabéri) participent à la sécurisation de la zone dite des « trois frontières » entre le Niger, le Burkina Faso et le Mali, laquelle zone est reconnue dangereuse en raison des attaques régulières menées par des groupes jihadistes.
Courant juillet, le Niger a enregistré plusieurs attaques qui a fait périr aussi bien des militaires que des civils. Dimanche 25 juillet, des individus armés ont attaqué le village de Wiyé dans la commune de Banibangou (région de Tillabéri, près la frontière malienne), faisant 19 morts.
Deux semaines plus tôt, un assaut a visé le village de Tchomangou (département voisin de Ouallam), tuant quatre militaires et cinq civils.