Le président français, Emmanuel Macron, a annoncé dans la nuit de mercredi à jeudi sur Twitter, que les forces françaises ont tué le chef du groupe djihadiste Etat islamique au Grand Sahara (EIGS), Adnan Abou Walid al-Sahraoui.
« Il s’agit d’un nouveau succès majeur dans le combat que nous menons contre les groupes terroristes au Sahel », a-t-il indiqué, avant d’ajouter que « la Nation pense ce soir à tous ses héros morts pour la France au Sahel dans les opérations Serval et Barkhane (…). Leur sacrifice n’est pas vain. Avec nos partenaires africains, européens et américains, nous poursuivrons ce combat ».
Pour sa part, la ministre française des Armées Florence Parly, a déclaré, également sur Twitter, que ce leader de l’EIGS «est mort à la suite d’une frappe de la force Barkhane». Elle a salué «un coup décisif contre ce groupe terroriste», tout en précisant que « notre combat continue ».
Sans révéler où exactement Abou Walid est tombé, Florence Parly relate qu’il est mort «lors d’une frappe de la force Barkhane», une frappe probablement ciblée grâce aux «agents de renseignement qui ont contribué à cette traque de longue haleine». Le groupe EIGS de Walid Al-sahraoui était désigné par la France, dès 2018, «ennemi prioritaire» au Sahel.
L’ancien milicien de la soi-disant «armée populaire de libération sahraouie» chapotée par le Polisario dans les camps de Tindouf en Algérie, Walid al-Sahraoui était aussi membre de la mouvance djihadiste Al-Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI), avant de faire allégeance à Daesh en 2015, en prenant le commandement de l’«État islamique dans le grand Sahara» (EIGS), devenu l’un des groupes très actifs particulièrement dans la région dite des « trois frontières » (Mali, Niger et Burkina Faso).
Parallèlement à ses activités terroristes au Sahel, Walid al-Sahraoui né le 16 février 1973, a continué à servir d’informateur aux services de renseignements militaires algériens qui gardent l’œil ouvert sur l’évolution de la situation dans les pays voisins, notamment le Mali, la Mauritanie et le Niger.
Pour preuves de cette collaboration, l’EIGS ne s’est jamais attaqué aux intérêts de l’Algérie et ne compte à son actif aucune attaque en territoire algérien.