Après la signature d’un accord de partenariat intervenu en janvier 2020 entre le Fonds de Solidarité Africain (FSA) et la Banque de Développement des Etats de l’Afrique centrale (BDEAC), les deux partenaires ont paraphé jeudi une convention à Niamey (Niger), formalisant une participation croisée de chacun d’eux dans le capital de l’autre.
«Nos deux institutions ont scellé leur union à travers un accord-cadre de partenariat qui était signé le 24 janvier 2020 et dont la mise en œuvre a commencé par la prise de participation croisée dans le capital de l’une et de l’autre », a déclaré le directeur général du FSA, Amadou Abdoulaye Diallo, lors de la cérémonie.
Par ce rapprochement avec la BDEAC, le FSA, une institution financière multilatérale de garantie basée à Niamey, vise à accroitre ses interventions au sein de l’Afrique centrale, en passant par la simplification des procédures et un traitement accéléré des requêtes de garantie qui lui seront soumises.
Soulignons que le FSA a pour objectif principal de faciliter aux Etats et aux entreprises publiques et privées, de sa zone d’intervention, l’accès aux crédits, grâce à des interventions en garantie de prêts sur les marchés financiers.
Le partenariat entre les deux institutions financières devrait ainsi améliorer l’accès, pour les opérateurs économiques de la sous-région de l’Afrique centrale, au financement de la BDEAC grâce au fait que la garantie ne constituera plus un obstacle majeur.
Le vice-président de la BDEAC, Marcel Ondele a ainsi invité « tous les porteurs de projet éligibles à profiter pleinement de ce nouveau cadre et à saisir leur institution de financement et de développement, plus que jamais disposée à les accompagner dans leurs démarches de recherche de fonds d’investissement ».
Le FSA espère aussi que son partenariat avec la BDEAC entraînera une adhésion massive des pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) dans ses rangs. Actuellement, seuls trois pays (Gabon, RCA, Tchad) sur 14 sont issus de cette zone.