La présidence centrafricaine a annoncé samedi dans un communiqué, la signature de deux conventions avec la Banque mondiale, d’un montant de 125 millions de dollars, destiné à la relance de son économie et au financement de divers programme de développement.
Les conventions ont été paraphées au Palais de la Renaissance par le chef de l’Etat, Faustin Archange Touadera et le vice-président de la Banque mondiale d’Afrique de l’ouest et centrale, Ousmane Diagana, après leur entretien en tête-à-tête.
La première convention qui concerne le développement du capital humain sera financée sous forme de don pour un montant de 50 millions de dollars sur cinq ans, précise le communiqué.
«Nous savons que si un pays veut améliorer son capital humain, l’autonomisation des femmes et des filles est cruciale pour promouvoir un avenir meilleur pour tous. Mais cela nécessite des investissements dès aujourd’hui » a souligné Diagana, lors d’un point de presse conjoint avec Touadera.
La seconde est relative au rétablissement des infrastructures, dont le projet de réhabilitation du corridor vers le Cameroun, pour une enveloppe de 72 millions de dollars étalés sur cinq ans également.
A ce sujet, l’expert de la Banque mondiale a, entre autres, indiqué que « le développement des infrastructures permet de créer les conditions d’ouverture de l’économie, mais surtout que les populations puissent profiter de l’ouverture du pays».
L’économie centrafricaine a été grandement affaiblie par la pandémie de Covid-19 et l’insécurité, d’après le président centrafricain. « Non seulement, il y a eu la pandémie. Mais encore, nous avons fait face à une rébellion pendant trois mois. Le corridor d’approvisionnement de Bangui a été bloqué, ce qui a causé des pénuries» dans le pays, a-t-il déploré.
« Nous travaillons pour que la sécurité revienne afin de permettre aux hommes d’affaires et aux investisseurs de déployer leurs activités et de nous permettre d’avoir une économie florissante», a assuré le président centrafricain.