Le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a condamné avec fermeté l’attaque qui a causé la mort d’un Casque bleu égyptien et a blessé grièvement quatre autres, samedi 2 octobre dans la région de Kidal, dans le nord du Mali.
L’incident a eu lieu lorsqu’une bombe artisanale a explosé au passage d’un convoi de la Mission intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA), à Tessalit (région de Kidal).
Tout en rappelant que les attaques contre les Casques bleus «peuvent constituer des crimes de guerre au regard du droit international», Guterres a invité Bamako «à ne ménager aucun effort pour identifier les auteurs de ces attaques afin qu’ils soient traduits en justice rapidement».
Pour le patron de la MINUSMA, El-Ghassim Wane, «cet incident est un triste rappel du danger permanent qui pèse contre nos Casques bleus et des sacrifices consentis pour la paix au Mali».
Cette « attaque lâche (…) ne fait que renforcer la détermination de la Minusma à soutenir le Mali et son peuple dans leur quête de paix et de stabilité », a-t-il ajouté.
Les deux responsables ont exprimé leurs condoléances à la famille du soldat égyptien tué, au gouvernement et au peuple, égyptiens, et ont souhaité un prompt rétablissement aux blessés actuellement hospitalisés.
La MINUSMA, mise en place depuis 2013, est actuellement la mission de paix onusienne la plus meurtrière au monde, selon l’ONU qui avance un chiffre de 145 soldats tués au 31 août au Mali.