La France a annoncé, mardi 12 octobre, le démarrage du transfert de la base militaire française de Kidal, située au nord du Mali, vers la force des Nations unies (Minusma) et de l’armée malienne.
«Le dernier convoi logistique est parti pour Gao ce matin à 5h00. Un détachement de Barkhane restera sur place pour les dernières formalités administratives et logistiques», a indiqué le porte-parole de l’état-major, le colonel Pascal Ianni, ajoutant que ce transfert «sera définitif d’ici une dizaine de jours».
Il s’agit d’une étape importante du programme de « transformation profonde » de la présence militaire française au Sahel, annoncé en juin dernier par le président français, Emmanuel Macron. A l’horizon 2023, les effectifs français devraient tourner autour de 2.500 personnes contre plus de 5.000 hommes actuellement.
La France prône un « changement de modèle » qui devrait permettre, d’après Macron, « la mise en œuvre d’une alliance internationale concentrée sur la lutte contre le terrorisme ».
Ce transfert coïncide avec la mort accidentelle d’un soldat français faisant partie de l’opération anti-djihadiste Barkhane. L’incident a eu lieu sur la base de Tombouctou, au Mali.
Dans un communiqué publié ce mercredi, l’état-major français explique que le maréchal des logis Adrien Quélin, un mécanicien de 29 ans, « effectuait une opération de maintenance sur un camion. Il a été grièvement blessé par la bascule de la cabine de ce camion alors qu’il travaillait sur le moteur du véhicule ».
Le soldat est décédé des suites de ses blessures en dépit de sa prise en charge immédiate par les secours sur place, a précisé l’état-major qui a informé qu’une enquête est en cours pour déterminer les circonstances exactes de l’accident.