Au moins 100 personnes sont morts et une centaine d’autres grièvement blessés dans une violente explosion d’un camion-citerne transportant du carburant, qui a été heurté, vendredi 5 novembre, par un autre camion dans la banlieue de Wellington, un quartier de Freetown, la capitale de la Sierra Leone.
Sur les réseaux sociaux, des images véhiculées montrent de nombreuses victimes gravement brûlées, ainsi que les magasins et les maisons voisines endommagées par le feu. Les dégâts matériels ne sont pas encore estimés par les autorités. Certains corps ont été carbonisés et difficiles à identifier, ce qui renforce la désolation au sein des familles qui ne retrouvent pas leurs proches.
Le président sierra-léonais, Julius Maada Bio, participant à la 26e Conférence annuelle de l’ONU sur le climat (COP26) à Glasgow (Royaume-Uni), a dû rentrer précipitamment pour se rendre sur le lieu du drame.
Dans la matinée du dimanche, depuis le lieu de la tragédie, Julius Maada Bio a dit être « profondément troublé par les incendies tragiques et les pertes de vie horribles».
Il adressé ses condoléances aux familles éprouvées et a profité de l’occasion pour appeler au respect de la loi afin d’éviter de tels incidents tout en promettant l’ouverture d’une enquête pour connaître les causes de l’incendie.
Les blessés seront pris en charge par l’Etat. Pour éviter le débordement des hôpitaux, certaines personnes brûlées sont gardées chez elles, d’où les soins nécessaires leurs sont prodigués.
Les autorités ont mis en garde les citoyens qui ont profité de l’accident pour ramasser le carburant qui s’échappait du camion-citerne et qui peut «déclencher un nouvel incendie» dans leurs lieux de résidence.