La capitale nigérienne, Naimey, abrite du 15 au 16 novembre le 4ème Congrès de l’Union Panafricaine de la Jeunesse (UPJ), sous le thème le «Rôle de l’Union Panafricaine de la Jeunesse dans l’atteinte de l’Agenda 2063 et l’Entreprenariat des Jeunes dans le contexte de la Covid-19 ».
La cérémonie d’ouverture a été présidée lundi par le Premier ministre nigérien, Ouhoumoudou Mahamadou, qui, dans son discours, a notamment relevé les atouts non seulement de la jeunesse, mais aussi du continent africain.
«La génération des jeunes représente environ 77% de la population, un plus fort taux que l’Afrique ait jamais connu », a-t-il indiqué, ajoutant que l’Afrique doit pouvoir s’appuyer sur cette jeunesse et sur son dynamisme.
Quant au continent, le chef du gouvernement a mis en exergue le fait qu’il «dispose d’un potentiel énorme en ressources qui ne demande qu’à être mis en valeur et transformé».
Il a précisé que «son potentiel le plus important, c’est sa jeunesse », sur laquelle compte l’Afrique «pour réussir le pari de son Agenda 2063», et entend la responsabiliser «en prenant des actions et des mesures à la hauteur de ses défis».
Le Président de l’Union Panafricaine de la Jeunesse du Niger, Aliou Oumarou, a salué la tenue du Congrès à Niamey, qui répond à « la volonté des membres du Comité Exécutif (…) de venir au Niger pour féliciter son peuple qui a brillamment réussi son alternance démocratique en février dernier».
Plusieurs conférences devraient être animées par d’éminents experts du continent à cette rencontre historique qui a réuni des délégations des jeunes venant de différents pays membres de l’Union Africaine (UA). L’objectif est de passer en revue la contribution que les jeunes pourraient apportée dans l’atteinte de l’Agenda 2063.
L’UPJ est issue du Mouvement Panafricain de la jeunesse (MPJ) qui a été créé en 1962, soit un an avant la création de l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA). C’est en 2006 que l’UA a décidé de transformer le MPJ en UPJ.