La 3ème édition du Sommet des filles africaines s’est ouvert mardi à Niamey, par un discours prononcé par le président nigérien, Mohamed Bazoum, qui a mis l’accent, entre autres, sur l’éducation de la jeune fille afin de lutter contre des pratiques néfastes dont elle est victime.
«L’éducation est le moyen le plus sûr d’arracher les filles à la violence des mariages précoces et des couches dangereuses», a défendu le chef de l’Etat.
Bazoum a salué l’engagement constant des pays africains dans l’amélioration durable des conditions de vies des femmes et des filles, afin de réaliser leurs droits et éliminer les violences qui leur sont faites.
Mais, il a précisé que «les chances de promotion sociale de la fille ne résideront pas uniquement dans la qualité et la quantité des législations que nous pouvons adopter en leur faveur. Elles résideront dans les politiques concrètes que nous pouvons mettre en œuvre, dans le domaine de l’éducation surtout».
Dans son discours d’ouverture, le dirigeant nigérien a également évoqué des actions entreprises par son pays en faveur de la promotion des droits des filles.
« Pour nous, le combat pour l’émancipation sociale des filles n’est pas une question morale qui doit être l’affaire des militantes féministes (…), mais l’affaire de toute la société (…) Sa réussite sera-t-elle strictement tributaire de notre aptitude à faire en sorte que les filles jouissent de tous leurs droits et principalement leur droit à l’éducation », a-t-il expliqué.
Ce sommet se déroule du 16 au 18 novembre sous le thème « Culture, droits humains et responsabilités : accélérer l’élimination des pratiques néfastes», notamment les mutilations génitales féminines, le mariage précoce ou encore l’accès limité à l’éducation.
Organisé une fois tous les trois ans par la Commission de l’Union Africaine, le Sommet sur les filles africaines qui a pour objectif d’accélérer la mise en œuvre des droits de la gente féminine dans différents domaines, réunit cette année à Niamey, plusieurs personnalités nigériennes, africaines et internationales, ainsi que des délégations des Etats membres de l’Union Africaine.