La Haute commission nationale électorale (HNEC) a annoncé lundi la clôture des candidatures pour l’élection présidentielle prévue pour le 24 décembre, et le chiffre de 90 dossiers de candidatures reçus, parmi lesquels deux déposés par des femmes.
L’heure est maintenant à l’étude des dossiers, avant de rendre publique la liste définitive des candidats retenus.
Plusieurs candidatures font déjà débat au sein du pays, notamment celles de Seif al-Islam Kadhafi, le fils cadet du défunt leader libyen Mouammar Kadhafi, de l’homme fort de l’Est, le maréchal Khalifa Haftar, du chef du gouvernement intérimaire, Abdelhamid Dbeibah et de l’influent ex-ministre de l’Intérieur, Fathi Bachagha.
Certains observateurs espèrent qu’une éventuelle victoire de l’un deux ne sera pas une occasion pour replonger le pays dans une nouvelle crise, alors que les élections présidentielle et législatives sont censées tourner la page d’une décennie de chaos depuis la chute du régime du dictateur Kadhafi en 2011.
D’autres facteurs font craindre, quant à l’issue du processus électoral, notamment le fait que le pays reste divisé entre factions rivales et le contexte sécuritaire est encore fragile.
Qu’à cela ne tienne, plus de 2,83 millions de Libyens, sur une population d’environ sept millions d’habitants, se sont inscrits pour participer au vote et choisir leur président.