L’Afrique du Sud qui a connu une hausse «soutenue» des cas de contaminations au Covid-19 au cours des sept derniers jours, redoute une nouvelle vague épidémique à partir de décembre prochain, a averti lundi l’Institut national des maladies transmissibles (NICD).
A ce stade, «il est difficile de dire si ces augmentations sont les premiers signes d’une résurgence généralisée», souligne Adrian Puren, directeur exécutif par intérim cité dans un communiqué, précisant que la plupart des contaminations ont été détectées dans le Gauteng, province la plus peuplée du pays qui comprend Johannesburg et Pretoria.
L’Afrique du Sud, officiellement le pays africain le plus touché par le covid-19 et ses variants, compte près de 2,93 millions de cas dont plus de 89.500 décès.
Quelque 687 nouvelles contaminations ont signalées dimanche, contre une centaine auparavant. A ce jour, 41% des adultes éligibles ont reçu au moins une dose de vaccin, 35% sont totalement vaccinés. Les autorités sanitaires étudient la possibilité d’administrer une troisième dose du vaccin Pfizer.
Le ministre des Finances sud-africain a annoncé récemment un rebond de la croissance à +5,1% pour l’économie de la première puissance industrielle du continent, durement frappée par la crise de la Covid-19.
«Nous tablons sur une croissance de 5,1% en 2021 en Afrique du Sud, après une contraction de 6,4% en 2020», a déclaré M. Godongwana au Parlement, ajoutant que l’économie s’est redressée plus rapidement que prévu au cours du premier semestre cette année.
L’Afrique du Sud a imposé en mars un des confinements les plus stricts au monde pour lutter contre la pandémie, mettant un coup dur à l’économie. En juillet dernier, le pays a connu une vague d’émeutes et de pillages sans précédent dû aux effets économiques de la Covid.