L’offensive des forces armées de la République démocratique du Congo (RDC) vient de porter des fruits remarquables en chassant les rebelles rwandais de plusieurs villages à l’Est du pays.
Un officiel présent sur le champ de bataille a pu formellement déclarer ce jeudi que les villages de Mulenge, Lemera et environnant n’ont plus de rebelles mais que l’offensive continue son cours.
Par ailleurs ils se seraient retranchés surtout dans la forêt de Kitavu-Kambegere mais l’armée est toujours à leurs poursuites car le seul objectif reste qu’ils déposent les armes et rentrent au Rwanda.
Des habitants de Mulenge témoignaient déjà ce jeudi du calme qui était revenu et surtout du silence face aux détonations d’armes des militaires qui se faisaient entendre plutôt.
Mais depuis l’annonce des premières offensives, l’ONU semble revenir de sa décision d’y prendre part à cause d’une demande rejetée par le gouvernement du président Kabila.
En effet, M. Abdallah Wafy, représentant spécial-adjoint du secrétaire général de l’Onu chargé des opérations dans l’Est de la RDC, déclarait au lendemain de cette offensive qu’ils s’étaient en contact avec les autorités congolaises.
Avec comme objectif de rétablir de bonnes conditions d’échanges politiques et probablement rejoindre l’armée pour l’offensive débutée.
Cette offensive contre les rebelles rwandais est bien reçu par le gouvernement de Kigali qui refuse tout dialogue avec eux mais les invitant à rejoindre leurs pays.
Des camps de démobilisation et de réintégration basée au nord sont prévus à cet effet mais ils ne contiennent que quelques ex-rebelles, notamment le camp de Mutobo.
En espérant recevoir beaucoup de rebelles, les responsables du camp de Mutobo se préparent et assurent pouvoir accueillir environ 2 000 ex-combattants et leurs familles.