Le Premier ministre libyen, Abdel Hamid Dbeibah, candidat à la présidentielle prévue pour le 24 décembre, pourrait voir sa candidature écartée à cause de ses diplômes d’études supérieures dont l’authenticité est remise en cause par ses détracteurs.
En effet, la loi électorale exige des prétendants pour la course à la magistrature suprême d’être détenteurs d’un diplôme universitaire.
Dbeibah se dit diplômé des université canadiennes de Toronto et de Regina, mais ces deux établissements censés les avoir délivré, affirment ne pas connaître l’intéressé. Suite à cette polémique, Dbeibah a dénoncé une campagne visant tout simplement, à ternir son image.
D’aucuns exigent des éclaircissements sur cette affaire de la part de différentes institutions intervenant dans le processus électoral, alors que le pays est à moins de deux semaines du scrutin pour lequel l’incertitude règne toujours quant à sa tenue aux dates annoncées.
En tous cas, le scénario d’un possible report semble prendre place. La liste définitive des candidats n’a pas encore été publiée par la Haute commission nationale électorale (HNEC), alors qu’elle devait être communiquée au plus tard quinze jours avant la date de l’élection. Par conséquent, la campagne n’est pas encore lancée officiellement.
Aussi, certains observateurs estiment que toutes les conditions, dont celles liées à la sécurité, ne sont pas réunies à l’heure actuelle pour organiser l’élection présidentielle et les législatives aux échéances prévues.
L’ONU qui parraine le processus politique en Libye tient au respect du calendrier pour la présidentielle prévue le 24 décembre et les législatives un mois plus tard, des élections censées faire sortir le pays du chaos dans lequel il est plongé depuis une décennie.