L’ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo s’est rendu hier lundi au domicile du chef du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci-opposition), à la veille des débats de fond du dialogue politique ivoirien.
Gbagbo avait à ses côtés plusieurs cadres de sa nouvelle formation politique, le Parti des peuples africains de Côte d’Ivoire (PPA-CI).
Cette rencontre intervient à la veille des discussions sur les préoccupations de chaque parti à la cinquième phase du dialogue politique ivoirien, ouvert jeudi dernier à la Primature, par le Premier ministre Patrick Achi.
Le Pdci qui avait prévu se prononcer, ce lundi, au cours d’une conférence de presse sur le découpage électoral en Côte d’Ivoire, a reporté la rencontre avec la presse. Ce sujet, sensible est abordé dans les coulisses par des leaders de l’opposition.
Patrick Achi s’est réjouit de la tenue de la cinquième phase du dialogue politique qui se veut «ouverte, transparente et inclusive». Pour lui, ce dialogue consacre un élan «irréversible dans notre nation».
Le dialogue politique est un cadre permanent de rencontres et d’échanges entre les acteurs de la vie politique en vue de trouver par le débat des idées un «consensus des positions et concerté aux enjeux de l’actualité» socio-politique.
Une vingtaine de partis poursuivent avec le gouvernement les discussions qui étaient à l’arrêt depuis un an: libération des prisonniers politiques, retour des exilés, réforme de la Commission électorale indépendante et du Code électoral… Les partis de Charles Blé Goudé, qui se trouve toujours à La Haye, aux Pays-Bas et celui de Soro Guillaume, en exil, n’y participent pas.