Le flou risque encore de perdurer quant à la nouvelle date de l’élection présidentielle en Libye, une commission du Parlement ayant refusé lundi de fixer une échéance, pourtant, la Haute commission électorale libyenne (HNEC) a déjà proposé la date du 24 janvier 2022.
Cette commission en charge du suivi des élections a présenté un rapport, après une séance de travail, dans lequel elle fait comprendre qu’en l’état actuel des choses, fixer une nouvelle date serait imprudent.
Considérant que la proposition de la HNEC serait basée sur des considérations «politiques», la Commission préconise plutôt l’établissement d’une «nouvelle feuille de route réaliste et applicable, en définissant ses étapes, au lieu de fixer de nouvelles dates et refaire les mêmes erreurs».
Elle a, par ailleurs, recommandé la mise en place d’une commission chargée de l’élaboration d’une Constitution, supprimée en 1969 par l’ancien régime de Mouammar Kadhafi.
La présidentielle devait avoir lieu le 24 décembre dernier. Mais la même Commission parlementaire avait conclu à l’« impossibilité » de la tenue de l’élection à la date prévue par la loi électorale, après consultation des rapports techniques, judiciaires et sécuritaires.
In fine, les libyens doivent encore prendre leur mal en patience, tant les divergences entre les camps rivaux persistent encore. La Commission du Parlement devrait reprendre ses travaux ce mardi.