L’Agence de presse officielle algérienne (APS) a qualifié un rapport de la Banque Mondiale (BM) sur la dramatique situation économique et sociale en Aglérie, d’«erroné» en accusé l’institution financière internationale de tenter de «déstabiliser l’Algérie ». L’agence APS a abordé des sujets qui fâchent soulevés par la banque, notamment la pauvreté dont souffre une large frange de la population en Algérie.
La Banque mondiale a en effet publié un rapport de 60 pages intitulé «Redresser l’économie algérienne après la pandémie», dans lequel elle aborde les développements macroéconomiques en Algérie au cours de 2021, les perspectives à court et moyen terme, l’évolution de la pauvreté non monétaire en Algérie entre 2013 et 2019 et, enfin, les enjeux liés à la gestion des risques de catastrophe naturelle dans le pays.
«En raison de la forte hausse de l’inflation alimentaire, le pouvoir d’achat du segment le plus vulnérable de la population a été disproportionnellement affecté en 2021, compte tenu du poids majeur des produits alimentaires dans son panier de consommation », a notamment relevé la Banque.
Sans faillir à son habitude de citer le Maroc pareilles situations où l’Algérie est visée, l’APS s’est indignée du fait que la Banque se taise sur «la situation de précarité alarmante voire dangereuse et suicidaire sévissant dans un pays voisin de l’ouest de l’Algérie», à savoir le Maroc qu’elle s’est réservée de citer nommément.
Pour l’agence, la Banque mondiale « est sortie de son cadre d’institution financière internationale pour se transformer en un outil de manipulation et de propagande».
«Le dernier rapport de la Banque mondiale sur l’Algérie dénote une forte tendance à voir l’Algérie en noir , regrette l’agence de presse en dénonçant un document «sans aucune valeur, qui n’a rien de financier, visiblement rédigé sur instigation de certaines parties connues pour leurs hostilités à l’Algérie» ce qui sous-entend bien entendu le Maroc. Et l’APS de souligner qu’«il y a, manifestement, un complot visant à nuire à la stabilité du pays».
Pour les dirigeants d’Alger et leurs relais médiatiques, le Maroc, leur « ennemi numéro Un », est à l’origine de tous les maux dont souffre l’Algérie et sa population. Pour preuves, le gouvernement algérien agissant sous les ordres des vieux généraux, a érigé le dossier du Sahara marocain à la tête des priorités de sa politique extérieure et ne lésine pas sur les moyens financer depuis plus de 45 ans, le front séparatiste sahraoui « Polisario » que le régime kaki-vert algérien utilise à volonté, pour faire changer le voisin marocain et lui mettre les battons dans les roues.