L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a attiré, mercredi, l’attention sur la virulence du nouveau variant Omicron de Covid-19 surtout pour les personnes non encore vaccinées contre le coronavirus.
«Soyons clairs, bien qu’Omicron provoque des symptômes moins sévères que Delta, il reste un virus dangereux, en particulier pour ceux qui ne sont pas vaccinés», a prévenu le Directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, lors d’une conférence de presse.
Ce responsable a estimé que le nombre moins important d’hospitalisations causées par Omicron, comparativement au variant Delta, pourrait s’expliquer, entre autres, par une « une immunité généralisée due à la vaccination ».
« Cela est peut-être dû à la gravité moindre d’Omicron et à une immunité généralisée due à la vaccination ou à une infection antérieure », a-t-il affirmé, tout en déplorant, malgré tout, les données actuelles qui affichent 50.000 décès par semaine consécutifs à la Covid.
Tedros est revenu sur la question du fossé de l’iniquité vaccinale qui est à combler. Il a fait remarquer que le chemin à parcourir est encore long pour « atteindre l’objectif de l’OMS de vacciner 70% de la population de chaque pays d’ici le milieu de cette année», particulièrement en Afrique où plus de 85% des personnes n’ont pas encore reçu la première dose de vaccin.
Le patron de l’OMS a toutefois reconnu que « si les vaccins restent très efficaces pour prévenir les maladies graves du coronavirus et les décès, ils n’empêchent pas totalement la transmission».
L’agence onusienne a évoqué, mardi, la nécessité d’avoir des vaccins ayant un impact plus important sur la prévention de l’infection et de la transmission.