Les Etats-Unis ont entamé dimanche en Côte d’Ivoire, l’exercice militaire Flintlock, rassemblant plusieurs armées africaines et occidentales, à l’Académie internationale de lutte contre le terrorisme (AILCT) de Jacqueville, près d’Abidjan.
«Le fait que nous puissions être ici aujourd’hui est un véritable témoignage de notre capacité à surmonter les adversités afin d’atteindre nos objectifs communs», en particulier dans la lutte antijihadiste en Afrique de l’Ouest, a déclaré le contre-amiral Jamie Sands, commandant des opérations de l’armée américaine en Afrique.
«L’armée ivoirienne est prête à faire face au terrorisme», a affirmé le chef d’état-major des armées de Côte d’Ivoire, le général Lassina Doumbia. Frappée à plusieurs reprises dans sa partie nord par des attaques jihadistes comme d’autres pays du Golfe de Guinée, la Côte d’Ivoire accueille quelque 900 soldats français basés à Abidjan et dont l’une des principales missions est d’assurer la logistique de Barkhane.
Cet exercice qui s’achève le 28 février et se tient juste après l’annonce par la France du retrait du Mali, de sa force Barkhane et de la force européenne Takuba, rassemble les armées des Etats-Unis et de la Côte d’ivoire en plus des contingents du Ghana, du Cameroun et du Niger, avec le soutien du Canada, de la France, des Pays-Bas, du Royaume-Uni, de la Norvège et de l’Autriche.
Dans la lutte contre le djihadisme, la France et ses partenaires ont annoncé le redéploiement de leur dispositif dans d’autres pays de la région du Sahel, en particulier le Niger.
La prise du pouvoir à Bamako par des militaires n’a pas enrayé la spirale de violences que connait ce pays sahélien depuis l’invasion jihadiste en 2012. Les violences parties du nord se sont propagées au centre, puis au Burkina Faso et au Niger voisins.