Le parti béninois «Les Démocrates» a appelé à nouveau, à la libération de l’opposante et ancienne ministre de la Justice, Reckya Madougou qui a totalisé ce jeudi 3 mars, une année en prison, après avoir été condamnée à 20 ans de prison pour financement du terrorisme.
«Un an déjà que notre camarade de lutte pour la restauration de la démocratie au Bénin, Madame Réckiatou Madougou, la candidate de notre parti à l’élection présidentielle d’avril 2021, est arbitrairement arrêtée à Porto-Novo alors qu’elle sortait d’une rencontre politique organisée par le Front pour la restauration de la Démocratie (FRD)», indique le Chef du parti, Eric Houndéte dans un communiqué.
Le texte, rejetant à nouveau les accusations portées contre Madougou, soutient que le «procès expéditif» qui avait abouti à sa condamnation en décembre dernier est «de toute évidence (…) politique» ; ses ennuis judiciaires «ont pour origine sa décision de participer à l’élection présidentielle».
«Il s’en suit que (sa) détention est une injustice flagrante donc inacceptable», martèle Houndéte, ajoutant que «notre camarade ne saurait continuer à être gardée en prison. Surtout qu’aujourd’hui les vrais terroristes sont à nos portes. Dès lors le Bénin a besoin de toutes ses filles et de tous ses fils pour combattre ce phénomène».
Outre la libération sans condition de Madougou et de tous les détenus politiques, le Parti «Les Démocrates» exige des autorités le retour sans condition des exilés politiques et la fin de la clandestinité pour ceux qui y sont contraints.
La formation politique a réaffirmé également «sa demande d’instauration d’un climat de paix à travers un dialogue national, crédible et sincère».