Le président gabonais, Ali Bongo, a annoncé samedi à Libreville, sa candidature à la présidentielle de 2023, à l’occasion d’un meeting tenu pour célébrer le 54ème anniversaire de sa formation politique, le Parti démocratique gabonais (PDG).
Tout en promettant une «victoire» à des centaines de militants du parti présents au meeting, Bongo a justifié ce troisième mandat par la nécessité d’achever le travail qu’il a déjà commencé.
«Chers camarades, 2023 approche à grand pas. Je serai là avec vous. Pour vous. La seule issue sera la victoire. Une victoire franche, nette, indiscutable», a-t-il déclaré, ajoutant qu’il doit continuer de gouverner «pour que le travail commencé soit achevé».
Le président gabonais, 63 ans, s’est réjoui de sa complète guérison de l’accident vasculaire cérébral (AVC) intervenu en 2018, et qui l’avait écarté de la scène publique pendant des mois.
«A titre personnel, j’ai également traversé une terrible épreuve. Aujourd’hui je l’ai totalement et définitivement surmontée», a-t-il indiqué, tout en remerciant les militants du PDG pour leur soutien durant cette étape.
Bongo officialisera sa candidature au moment prévu par la loi électorale. En attendant, il a invité ses partisans à porter d’emblée l’ambition du parti. Pour rappel, la Constitution révisée en 2017 permet au président sortant de se représenter indéfiniment.
Ali Bongo avait accédé au pouvoir en 2009, suite au décès de son père Omar Bongo. Il avait remporté le scrutin présidentiel anticipé avec 41,73% des voix, un résultat rejeté par l’opposition qui criait à la fraude.