Au grand dam des dirigeants du polisario et de leurs parrains algériens très froissés par le changement spectaculaire de la position de l’Espagne sur la question du Sahara créant un retentissant séisme à Alger et à Rabouni, le Maroc ne cesse de rallier de nouvelles voix à sa cause nationale.
De Washington où l’administration Donald Trump avait reconnu fin 2020, la marocanité du Sahara, à Madrid, en passant par Berlin, Paris, l’Union européenne à Bruxelles et d’autres capitales qui ont leur poids sur l’échiquier diplomatique international, la solution d’autonomie pour le Sahara marocain gagne ainsi en notoriété.
L’Algérie qui a acquis la notoriété d’être l’adversaire numéro Un de l’intégrité territoriale du Royaume chérifien, vient d’être profondément secouée par l’Espagne, dont le Chef du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez a dernièrement annoncé dans un message au Roi Mohammed VI, un franc soutien de son pays au plan d’autonomie marocain pour le Sahara.
Peu après cette annonce, l’Union Européenne, plusieurs pays amis du Maroc, des chancelleries étrangères et des hommes politiques ont salué et se sont félicités de la dernière position de l’exécutif espagnol sur la question du Sahara marocain.
Enfonçant un peu plus le couteau dans la plaie des dirigeants d’Alger et du polisario, le chef de la diplomatie espagnole, José Manuel Albares a tenu à réaffirmer ce mardi devant le Sénat, que l’initiative marocaine d’autonomie constitue «la base la plus sérieuse, réaliste et crédible pour la résolution du différend» autour du Sahara marocain.
L’objectif de cette décision est de «contribuer à mettre fin à un conflit qui dure depuis plus de 46 ans», a-t-il précisé, expliquant que l’Espagne n’a fait qu’emboîter le pas à d’autres puissances mondiales ayant soutenu l’approche marocaine.
La position du gouvernement espagnol, a-t-il ajouté, est «très similaire à celle adoptée par la France et l’Allemagne, à savoir que le plan d’autonomie marocain est la base la plus réaliste» pour le litige du Sahara.