«L’Espagne considère l’initiative marocaine d’autonomie, présentée en 2007, comme la base la plus sérieuse, réaliste et crédible pour la résolution du différend autour du Sahara», souligne une Déclaration conjointe adoptée jeudi à Rabat, au terme des discussions approfondies entre le Roi Mohammed VI et le président du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez.
«L’Espagne reconnaît l’importance de la question du Sahara pour le Maroc ainsi que les efforts sérieux et crédibles du Maroc dans le cadre des Nations Unies pour trouver une solution mutuellement acceptable» à ce différend territorial autour de son Sahara, ajoute le document.
Cette position sera incluse dans la nouvelle feuille de route durable et ambitieuse que les deux pays entendent établir, ajoute le texte, précisant que «la visite, au Maroc, du président du Gouvernement espagnol constitue un moment important pour consolider cette feuille de route et définir les priorités de la prochaine réunion de haut niveau (RHN) devant se tenir avant la fin de l’année en cours».
Pdro Sanchez accompagné notamment de son ministre des Affaires étrangères, José Manuel Albares a entamé ce jeudi 7 avril, une visite officielle au Maroc à l’invitation du Roi Mohammed VI.
Lors de leurs entretiens, le Roi Mohammed VI et le Chef du gouvernement espagnol ont passé en revue «les différents volets d’intérêt commun dans leurs composantes politique, économique, sécuritaire et culturelle » et ont convenu de mettre en œuvre des actions concrètes dans le cadre d’une feuille de route couvrant l’ensemble des domaines du partenariat.
Le Souverain marocain a pesé de tout son poids pour mettre fin à la crise diplomatique qui paralysé pendant un an, les rapports entre les deux pays à cause de l’hospitalisation en Espagne du chef du mouvement séparatiste le polisario, appelant dans son Discours du 20 août 2021, à «inaugurer une étape inédite dans les relations entre les deux pays».
Cet objectif a été facilité par le changement de la position de l’Espagne dans le dossier du Sahara ouvrant ainsi la voie à un avenir prometteur dans les relations bilatérales.
La nouvelle position de l’Espagne dans le dossier du Sahara et son approbation par l’Union européenne ont enragé le régime vert-kaki algérien et ses protégés du polisario qui ont été déjà foncièrement déstabilisés fin 2020, par la reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur l’ensemble du territoire de son Sahara Occidental, par l’administration américaine de l’ex-président Donald Trump.