Les inondations provoquées par de fortes pluies tombées pendant plusieurs jours sur la côte Est de l’Afrique du Sud ont fait 45 morts dans la métropole de Durban et au moins 14 dans le district voisin d’iLembe, ont annoncé mardi les autorités provinciales dans un communiqué.
Les autorités et habitants dressent un tableau sombre : ponts et bâtiments effondrés, routes ravagées et transformées en rivières, au moins 140 écoles touchées, plus de 2.000 maisons et quelques 4.000 logements informels endommagés, coupures d’eau et d’électricité. Les secouristes ont décrit «un cauchemar».
Dans un communiqué, le président Cyril Ramaphosa a regretté «un bilan tragique», tout en annonçant son déplacement sur les lieux pour ce mercredi. Les autorités locales réclament la déclaration de l’état de catastrophe naturelle.
Alors que les opérations de sauvetage se poursuivaient mardi, les services météorologiques sud-africains mettaient en garde contre un nouvel épisode de précipitations dans la nuit de mardi à mercredi 13 avril. Les habitants ont été invités à éviter tout déplacement.
Certains observateurs dénoncent un manque d’anticipation de la part des autorités, rappelant les inondations qui avaient eu lieu dans la même la région, en 2019, et s’étaient soldées par des dizaines de morts. Les logements informels construits sur des zones inondables sont pointés du doigt.
Selon des témoignages, un répit est observé ce mercredi et les habitants tentent de retrouver leurs biens.