Brahim Ghali qui a été propulsé 2016 par les généraux algériens à la tête du front polisario après le décès de Mohamed Abdelaziz, a été pendant longtemps, un espion des services secrets espagnols, une face cachée de ce trublion personnage, étalée au grand jour sur les colonnes des médias espagnols.
Après son éviction par les services de renseignement espagnols suite à la découverte de son implication dans le rap et l’assassinat de ressortissants (des marins) espagnols par des miliciens de Tindouf, Brahim Ghali a été récupéré par les services de renseignement militaires algériens qui l’utilisent depuis lors, comme marionnette dans leurs manœuvres belliqueuses contre le Maroc après l’avoir formé aux techniques de guérilla, de torture, de viol, d’assassinats sommaires, de vandalisme et de propagande.
Dans les années 80-90, Ghali s’était vu confier par les généraux algériens, la mission d’aller quémander auprès de l’ex-dictateur libyen, Mouammar Kadhafi et du Hezbollah libanais pro-iranien, des fonds et du matériel militaire qu’il convoyait jusqu’aux camps de Tindouf au sud-ouest de l’Algérie.
En fait, le personnage, présenté comme un «chef d’Etat» par le pouvoir algérien lors de son hospitalisation en Espagne sous une fausse identité en avril 2021, n’était au final qu’un espion agissant au service du régime franquiste avant de se mettre sous les ordres de la gente militaire algérienne.
Durant la période de 1971 à 1975, l’agent Brahim Ghali était chargé par les services secrets espagnols de rédiger des rapports sur le Royaume du Maroc, révèle le quotidien espagnol «La Razon» qui a publié des documents secrets, dont une pièce d’identité portant le numéro d’enregistrement de Brahim Ghali en tant qu’espion et le numéro de sa carte d’identité espagnole B7248055, ainsi que d’autres documents contenant des informations sur les missions secrètes qui lui étaient confiées.