La Banque mondiale a décaissé une enveloppe de 534,9 millions de dollars pour financer deux projets à Madagascar, l’un lié aux infrastructures routières et l’autre à la santé, a annoncé mercredi 20 avril, la présidence malgache dans un communiqué.
«Le gouvernement malgache et la Banque mondiale ont signé deux projets récemment approuvés pour Madagascar, à hauteur de 534,9 millions de dollars, le 18 avril à Washington», mentionne le texte.
Les projets ont été émargés par le vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique orientale et australe, Hafez Ghanem, et le président malgache, Andry Rajoelina, à l’occasion de sa participation à Washington, aux réunions de printemps de la Banque Mondiale et du Fonds monétaire international (FMI).
Le premier projet, baptisé «Connecting Madagascar for Inclusive Growth», vise à améliorer la connectivité, la résilience et la gestion des routes principales dans certaines zones rurales, explique le communiqué. Doté d’un budget de 400 millions de dollars, ce projet consiste à réhabiliter, revêtir et entretenir une portion de la route nationale RN31 (nord-ouest) et la route nationale RN10 (sud).
Le «Projet de préparation aux pandémies et de prestation des services de santé essentiels» qui bénéficie d’un financement de 134,9 millions de dollars, est destiné au renforcement de la préparation aux pandémies et à l’amélioration de la prestation et la qualité des services de santé essentiels.
«La signature de ces deux projets confirme non seulement le dynamisme de la coopération entre Madagascar et la Banque Mondiale, mais témoigne surtout de votre intérêt et l’implication de votre institution dans le développement de notre pays», a déclaré le président Andry Rajoelina, à l’attention de la Banque mondiale.
Soulignons que lors d’une rencontre à Washington, le 18 avril, Andry Rajoelina a présenté au président du Groupe de la Banque mondiale, David Malpass, et à la directrice Générale du FMI, Kristalina Georgieva, le Plan de redressement post-cyclonique de Madagascar, incluant des projets dans différents secteurs (infrastructures, énergie, agriculture, habitat, éducation…), ayant besoin d’un financement estimé à environ un milliard de dollars.