L’Italie, qui multiplie les contrats en Afrique pour réduire sa dépendance vis-à-vis du gaz russe, a signé jeudi un accord avec la République du Congo-Brazzaville relatif à la livraison du gaz naturel liquéfié (GNL).
«La lettre d’entente entre la République du Congo et la société pétrolière italienne ENI pour la production et l’exportation du gaz naturel, ainsi que pour des initiatives de transition énergétique en République du Congo» a été paraphé par le ministre congolais des Hydrocarbures, Bruno Jean-Richard Itoua, et le directeur général du groupe pétrolier italien Eni, Claudio Descalzi, qui était accompagné du ministre italien des Affaires étrangères, Luigi Di Maio, a-t-on appris à Brazzaville.
L’Italie a décidé de diversifier ses sources d’énergie pour ne plus dépendre à grande échelle du gaz russe, suite à l’invasion de l’Ukraine par la Russie. «L’agression russe aux dépens de l’Ukraine envers laquelle nous exprimons une condamnation a rendu encore plus urgent que jamais, la nécessité de diversifier les sources d’approvisionnement italiennes», a déclaré Luigi Di Maio à la presse, à Brazzaville.
Sur Facebook, le chef de la diplomatie italienne s’est félicité d’un «accord crucial avec la République du Congo pour augmenter la fourniture de gaz à notre pays», considéré comme «un autre résultat, après l’accord conclu en Algérie et celui d’hier en Angola».
Mercredi 20 avril, l’Italie a signé un contrat d’approvisionnement en gaz avec l’Angola. Il y a environ deux semaines, ce pays européen a signé un autre contrat avec l’Algérie qui lui livrera des volumes de gaz devant atteindre 9 milliards m3 en 2023-2024.
«L’engagement de l’Italie continue pour réagir avec rapidité à la crise énergétique et diversifier les sources d’approvisionnement énergétique. Protéger les entreprises et les familles italiennes est pour nous un objectif primordial», a poursuivi Luigi Di Maio sur Facebook.