«Agissons vite, agissons ensemble pour donner une nouvelle vie à nos terres!», a déclaré lundi, le président ivoirien, Alassane Ouattara, à l’ouverture de la COP15, à Abidjan.
«Notre Sommet se tient dans un contexte d’urgence climatique qui impacte durement nos politiques de gestion des terres et exacerbe le phénomène de sécheresse», a déclaré le président ivoirien Alassane Ouattara en ouverture de la COP15.
«Nos peuples fondent beaucoup d’espoir sur nous. Nous n’avons pas le droit de les décevoir. Agissons vite, agissons ensemble pour donner une nouvelle vie à nos terres!», a-t-il dit.
Neuf chefs d’Etats africains, dont le président nigérien Mohamed Bazoum, son homologue congolais Felix Tshisekedi, le Nigérian Buhari etc. étaient présents autour de M. Ouattara, à l’occasion de cette 15e Conférence des parties (COP), à l’heure où l’ONU estime que 40% des terres sont dégradées dans le monde. Jusqu’au 20 mai, les participants tenteront de proposer des mesures concrètes pour stopper l’accroissement de la désertification.
Le chef de l’Etat ivoirien a présenté l’Initative d’Abidjan, un grand programme visant à mobiliser 1,5 milliard de dollars sur cinq ans pour restaurer «les écosystèmes forestiers dégradés en Côte d’Ivoire» et promouvoir «des approches de gestion durable des sols».
Le couvert forestier ivoirien a diminué de 80% depuis 1900, de 16 millions d’hectares à 2,9 millions en 2021. «Au rythme actuel, notre forêt pourrait disparaître entièrement à l’horizon 2050», a averti le chef de l’Etat ivoirien.
La question de la ‘Grande Muraille verte’, projet pharaonique qui vise à restaurer cent millions d’hectares de terres arides en Afrique d’ici 2030 sur une bande de 8.000 km allant du Sénégal à Djibouti, devrait aussi être abordée au cours des travaux.