Le président de la Sierra Leone, Ernest Bai Koroma, a annoncé ce lundi, à travers une presse internationale, que son vice-président n’a commis aucun crime et qu’il est, à l’heure actuelle, toujours le vice-président de la République.
Dimanche 15 mars dernier, Samuel Sam Sumana, placé de son propre gré en quarantaine depuis fin fevrier, en raison de la mort d’un de ses gardes du corps, décédé d’Ebola, a demandé l’asile à l’ambassade américaine à Freetown. Une demande qui intervient suite à son exclusion le 6 mars dernier du Congrès de tout le peuple (APC, au pouvoir), et suite au remplacement, sans son consentement, de ses gardes du corps qui ont été désarmés avant qu’ils ne soient mis de côté. Craignant pour sa vie, le vice-président, dont on ne sait pas le lieu où il se trouve présentement, a préféré choisir la voie de l’asile. La demande d’asile de Sumana a été confirmée par les autorités américaines.
Mais le chef d’Etat estime que son vice président a pris peur sans raison. Concernant, le changement de ses gardes, il explique « les rotations de ses gardes de sécurité sont courantes ». Quant à son exclusion de l’APC qui l’accuse d’avoir propagé des mensonges et chercher à créer un parti dissident (accusations démenties par le vice-président), le président informe que les avocats du vice-président ont prévu faire appel.
Il faudra attendre encore quelques jours pour que la situation soit mieux élucidée, entre la santé de Sumana, sa place au sein du parti au pouvoir et le maintien de son poste de vice-président.