La tension est montée d’un cran dans de longues files d’attentes dans certaines stations, ce mardi 17 mars face à la pénurie de carburant qui sévit depuis une semaine au Burundi.
A travers la capitale Bujumbura et Gitega la deuxième grande ville du pays, ce sont de longues files de quelques kilomètres qui jonchent l’entrée des stations de services, s’étalant jusqu’à des heures d’attentes.
A Bujumbura, les attentes s’observent sur les quelques stations encore approvisionnée On parle des stations ravitaillées par la seule société détenant encore du stock de carburant : Import Interpetrol. En exemple la station Sabemeli du quartier des Logis, où les pompistes sont carrément débordés par la longue file d’attente.
A Gitega où la situation est aussi alarmante, l’on constate qu’aucune des dix stations que compte la province de Gitega ne vend plus du carburant depuis ce mardi. De longue chaine d’attente s’observe à la station de Gitega, même constat à la station Kobil où certains clients dans une longue file d’attente espèrent un approvisionnement venant de Bujumbura.
Devant malheureusement une telle situation qui paralyse le pays, le marché noir comme à Buyenzi dans la capitale, ravitaille les automobilistes contre le litre entre 5000 et 6000 Fbu.
Les conséquences de cette pénurie sont innombrables. On constate pour l’instant que les tarifs des motos ont grimpé mais surtout l’absence dans les entreprises publiques et privées et enfin une augmentation de passagers des autobus qui circulent encore.
En attendant l’arrivée du carburant arrive, les lamentations de la population fusent de partout. D’aucuns se demandent pourquoi le gouvernement ne dispose plus de stocks pour éviter des pénuries réelles ou artificielles qui secouent souvent le Burundi.
Par ailleurs que ce soit les distributeurs ou les bénéficiaires personne ne connait la cause de cette pénurie imposante à Bujumbura ainsi qu’à travers tout le pays.