Le Rwanda qui e semble pas découragé par l’annulation, mardi, du premier vol par lequel les autorités britanniques devaient acheminer un groupe de demandeurs d’asile vers Kigali, a réaffirmé son plein engagement dans le partenariat conclu avec Londres.
L’avion n’a pas pu décoller, à la dernière minute, à cause d’une décision de la cour européenne de justice qui avait été saisie par des opposants au projet controversé entre Kigali et Londres.
Mardi, lors d’une conférence de presse, le porte-parole du gouvernement rwandais, Yolande Makolo, a encore défendu le projet. «Nous ne pensons pas qu’il soit immoral d’offrir un chez-soi aux gens», a-t-elle déclaré, ajoutant que «le Rwanda s’est bien préparé pour les recevoir dans les meilleures conditions. Il veut les aider à reconstruire leur vie».
Il a souligné que ces migrants «seront pris en charge et soutenus pour commencer une nouvelle vie ici. Nous leur fournirons un soutien juridique et des services de traduction, ainsi que des installations d’hébergement décentes. Pour ceux qui voudront quitter le Rwanda, nous les accompagnerons pour retourner dans leur pays d’origine ou dans un pays tiers».
Alors que son pays est souvent accusé de violations des droits de l’homme, Makolo a souligné que «le fait de vivre au Rwanda» n’est pas «une punition» ; d’ailleurs, le Rwanda accueille déjà plus de 130.000 réfugiés de divers pays et est prêt à offrir hospitalité à «des milliers» d’autres migrants.
Outre le Rwanda, le Royaume-Uni est aussi déterminé à faire aboutir son projet d’expulser les migrants illégaux vers ce pays d’Afrique de l’Est ; question de décourager les prochains arrivages de migrants sur son sol.