Les employés des secteurs de l’éducation, de la santé et de la mairie de Lomé ont observé mardi un arrêt de travail, répondant ainsi à l’appel de Synergie des travailleurs de Togo (STT) qui organisé une grève de 72 heures. Le mouvement est lancé pour contraindre l’Etat à revaloriser les salaires des fonctionnaires qui en 21 ans n’ont pas bougé.
Lomé la capitale a été fortement paralysée à la suite de cette grève. Le premier jour de ces 72 heures d’arrêt de travail a également été mouvement par la sortie des élèves de leurs écoles. Nombreux sont allés perturber leurs camarades pour qu’ils rejoignent et amplifient le mouvement.
Dans les hôpitaux, le service a aussi été troublé et les malades n’ont eu droit qu’au service minimum. Celui-ci n’a même pas été généralisé dans les centres hospitaliers de la capitale, ont témoigné certains malades se disant abandonnés à eux-mêmes.
Les travaillent réclament la revalorisation de leurs salaires qui n’ont pas changé depuis 21 ans. Selon la STT, les allocations familiales par exemple, sont restées de 2000 francs CFA par enfant depuis 1960. En plus, la grille salariale n’a pas bougé. « C’est pourquoi nous nous mobilisons », a expliqué un travailleur membre de la STT.
Le gouvernement a appelé les syndicalistes à poursuivre les discussions en vue d’une solution. Il a cependant condamné des violences qui ont eu lieu Dapaong.