Des groupes saoudiens et égyptiens ont signé ce mardi, 14 accords pour des contrats d’une valeur totale de 7,3 milliards d’euros lors de la visite au Caire du prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane.
Lesdits accords couvrent divers secteurs notamment le climat, l’énergie, le commerce et les infrastructures.
Un accord de 1,5 milliard $ a ainsi été signé entre la société saoudienne ACWA Power et l’Egyptian Electricity Holding Company pour la construction d’une centrale éolienne, alors qu’une «cité pharmaceutique» devrait être construite par la société égyptienne Pharco Pharmaceuticals en Arabie saoudite pour un montant de 150 millions $.
Les échanges commerciaux entre les deux alliés ont connu un bond de 62,1% en 2021, selon les chiffres officiels égyptiens. Ils ont atteint 8,6 milliards d’euros en 2021 contre 5,3 milliards d’euros en 2020, d’après l’agence égyptienne des statistiques.
L’Egypte connait une inflation galopante, d’énormes dépenses publiques dans les infrastructures et une brutale dévaluation de sa monnaie, la Livre.
Par ailleurs, l’Egypte négocie actuellement avec le Fonds monétaire international (FMI) un nouveau prêt alors que le budget du pays d’environ 160 milliards de dollars est grevé par une dette publique qui atteint 90% du PIB.
De son côté, l’Agence Française de Développement (AFD), en coordination avec le ministère égyptien de la Coopération internationale, a lancé le 30 mai au Caire, sa nouvelle stratégie pour l’Egypte jusqu’en 2025, laquelle stratégie s’appuie sur un partenariat renforcé entre l’AFD et l’Egypte et devrait permettra de mobiliser 1,25 milliard d’euros supplémentaires dans les années à venir.
«La nouvelle stratégie pour l’Egypte 2025 repose sur un partenariat qui aligne les objectifs de l’AFD et les priorités du gouvernement liés au développement durable, notamment celles figurant dans la stratégie Egypte 2030», a souligné la directrice générale adjointe de l’AFD, Marie-Hélène Loison.