La Fondation de l’Office chérifien des phosphates (OCP) a signé, lundi à Dakar, une convention avec l’Agence sénégalaise de la reforestation et de la Grande Muraille verte (ASERGMV), d’un montant de 2 millions d’euros destinés à la préservation de la biodiversité.
«Nous venons de signer le premier jalon», s’est félicité le secrétaire général de la Fondation, Abdelhadi Sohib, qui a évoqué «un grand jour, une consécration d’un travail commun avec l’Agence et une équipe très engagée».
Selon les termes de l’accord, le financement permettra d’appuyer le développement agricole communautaire et le renforcement des capacités de l’ASERGMV pour l’accompagnement et l’encadrement des projets destinés à la régénération de la biodiversité locale.
«Les projets vont commencer bientôt sur des défis et des opportunités qu’offre la Grande Muraille verte qui est un projet central pour le Sénégal et le continent, mais également pour l’ensemble de la planète», a souligné Abdelhadi Sohib.
Il est prévu, entre autres, la formation des cadres à la problématique relative au climat, à l’environnement et à l’eau ; ainsi que l’initiation à la certification carbone qui constituera l’enjeu du siècle suivant.
La Grande muraille verte (GMV), pour le Sahara et le Sahel, est une initiative phare de l’Union africaine pour lutter contre les effets du changement climatique et de la désertification en Afrique. Le projet concerne 11 pays dont le Sénégal, et s’étire de Dakar à Djibouti sur 7800 km pour un total de 11 millions d’hectares à couvrir d’ici à l’horizon 2030.
Chacun des 11 pays intervient sur son propre territoire. En ce qui concerne le Sénégal, 817 mille 500 hectares devraient être reboisés sur un tracé de 545 km de longueur et 15 km de largeur.
Outre le reboisement, la GMV vise aussi une gestion durable des ressources naturelles et la lutte contre la pauvreté par la mise en place des projets générateurs de revenus.