L’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara, Staffan de Mistura est arrivé ce samedi 2 juillet Rabat, pour une visite de travail de quelques jours au Maroc axée sur la relance des pourparlers autour de la question du Sahara marocain.
Cette visite a été annoncé la veille par le porte-parole de l’ONU, Stéphane Dujarric, précisant que de Mistura « a également l’intention de visiter le Sahara Occidental » et compte rencontrer « tous les acteurs concernés dans la région dans les jours à venir ». Le présent déplacement du médiateur onusien concerne uniquement le Maroc sans les autres pays concernés par le conflit du Sahara à savoir : l’Algérie et la Mauritanie en plus du Polisario.
A la question de savoir pourquoi l’Algérie ou la Mauritanie n’étaient pas mentionnées dans l’annonce de ce nouveau déplacement de l’émissaire onusien, Stéphane Dujarric a répondu qu’il partagerait d’autres informations s’il en a, au fur et à mesure de l’avancée du voyage.
Lors de ce déplacement Staffan de Mistura aura une série d’entretiens avec les responsables marocains, dont notamment le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita.
L’envoyé personnel du S.G de l’ONU pour le Sahara a pour mission de relancer à nouveau le dialogue autour du dossier du Sahara marocain pour baliser le terrain à un règlement politique et négocié de ce litige territorial crée de toutes pièces par les régimes algérien et libyen dans les années 70.
Lors de son séjour au Maroc, Staffan de Mistura qui a été nommé en novembre 2021, envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, devrait se rendre pour la première fois à Laâyoune, chef-lieu des Provinces Sud du Royaume.
Pour rappel, en janvier 2022, il avait effectué une première tournée dans la région en se rendant au Maroc, en Mauritanie, en Algérie et dans les camps de Tindouf, au sud-ouest algérien.
L’émissaire onusien, assurent les observateurs, a peu de chances de faire bouger les choses en vue de trouver un compromis pour le règlement définitif de la question du Sahara en raison de l’entêtement aveugle du régime vert-kaki algérien qui cherche coûte que coûte à imposer son diktat et son chimérique leadership dans la région, un vieux rêve qui remonte à l’époque de la guerre froide.
Le front polisario ne doit d’ailleurs, sa survie qu’aux pétrodollars prélevés des caisses noires de l’armée et des services de renseignements algériens, puisque le mouvement séparatiste est entièrement soutenu au plan diplomatique, militaire et financier par le régime d’Alger.