Au terme de sa tournée au Moyen-Orient, le président des Etats-Unis, Joe Biden n’a réalisé aucune percée diplomatique importante, alors qu’il espérait réaffirmer l’influence des Etats-Unis dans la région.
Pour rappel, le dirigeant démocrate s’est rendu mercredi et jeudi derniers en Israël et dans les Territoires palestiniens occupés. Par la suite, il a passé la dernière journée de sa tournée dans le Royaume d’Arabie Saoudite, qui constituait l’étape la plus périlleuse de son périple.
En effet, le bond des prix des sources d’énergie après la survenue du conflit armé en Ukraine a obligé le locataire de la Maison Blanche à courtiser cette pétromonarchie, alors qu’il s’était engagé à la traiter en «paria» après le meurtre en 2018 du journaliste et opposant saoudien Jamal Khashoggi.
Les Etats-Unis espéraient une aide de la part de l’Arabie saoudite, qui est le premier exportateur mondial de pétrole, pour faire reculer le prix élevé du pétrole, qui complique la tâche aux démocrates en perspective des élections de mi-mandat de novembre.
« Je fais tout ce que je peux » pour augmenter l’offre du brut, a assuré le chef d’Etat américain après des rencontres bilatérales avec les responsables saoudiens vendredi dernier, estimant que les résultats ne seraient pas évidents « avant deux semaines ».