Dans une déclaration rendue publique lundi, l’exécutif belge a exhorté par la voix de sa ministre des Affaires étrangères, «les autorités chinoises à prendre des mesures contre les cyber-activités malveillantes menées par des acteurs chinois».
En effet, divers ministères de ce pays européen soupçonnent des hackers chinois d’être à l’origine de cyber-attaques dont ils ont été récemment la cible.
Dans sa note, le gouvernement belge parle de cyberattaques ayant visé la Défense belge et le ministère de l’Intérieur et « qui ont affecté de manière significative notre souveraineté, notre démocratie, notre sécurité et la société en général ».
Pour le cas du Département de la Défense, ces attaques « peuvent être liées aux groupes de pirates connus sous le nom de UNSC 2814/GALLIUM/SOFTCELL », est-il précisé dans le communiqué de la diplomatie belge.
«La Belgique dénonce fermement ces cyber-activités malveillantes, qui sont menées en contradiction avec les normes de comportement responsable des Etats, telles qu’elles ont été approuvées par tous les Etats membres des Nations Unies », peut-on lire dans le communiqué.
Rappelons qu’en décembre dernier, une attaque informatique avait bloqué durant des jours des systèmes informatiques de la Défense belge connectés à Internet, mais aucune information n’avait été partagée sur le ou les responsables présumés.
Des spécialistes en cybersécurité avaient alors parlé d’une « vulnérabilité » associée au module « Apache Log4j », par le biais duquel l’hacker pourrait introduire à distance des outils d’espionnage dans un réseau informatique.