Les entreprises algérienne Sonatrach, italienne ENI, américaine Occidental et française Total ont conclu mardi un contrat de «partage de production» pétrolière et gazière d’une valeur de 4 milliards de dollars portant sur un site situé dans le sud-est de l’Algérie.
S’étendant sur 25 ans, ce contrat est relatif à l’exportation des gisements gaziers et pétroliers du bassin de Berkine. Il a pour objectif de récupérer «plus d’un milliard de barils équivalents pétrole d’hydrocarbures, ce qui augmentera le taux moyen de récupération ultime à 55 %», a précisé la Sonatrach dans un communiqué.
Pour sa part, Total a soutenu, dans un communiqué distinct, que le but de cette transaction est de «développer des ressources supplémentaires d’hydrocarbures liquides tout en réduisant l’intensité carbone des champs grâce à un programme ciblé de baisse des émissions».
Ce contrat a été conclu suivant les dispositions d’un nouveau texte sur les hydrocarbures en vigueur dans ce pays maghrébin depuis sa promulgation en novembre 2019, instaurant la possibilité d’un partage de production avec des sociétés étrangères.
Cette loi controversée avait provoqué une forte opposition dans le pays. Ses détracteurs avaient protesté dans la rue, jugeant que cette législation sacrifie la richesse nationale sur l’autel des multinationales.