Le chef d’Etat italien, Sergio Mattarella, a dissous le Sénat et la Chambre des députés jeudi, ce qui donnera lieu à des élections anticipées dans ce pays européen.
« La situation politique a conduit à cette décision », a confié le dirigeant italien lors d’un discours télévisé, faisant allusion à la démission du chef du gouvernement, Mario Draghi, à la suite de la défection de trois formations politiques majeures de sa coalition.
« La discussion, le vote et les modalités dans lesquelles ce vote a été exprimé hier au Sénat » ont prouvé l’absence de « soutien parlementaire au gouvernement et l’absence de perspectives pour donner naissance à une nouvelle majorité », a soutenu le président Mattarella. « Cette condition a rendu inévitable la dissolution anticipée du Parlement », qui « est toujours la dernière option ». A en croire la presse locale, les élections auront probablement lieu entre le 18 et le 25 septembre, ou encore le 2 octobre.
La coalition dite « de centre droit », qui comprend Forza Italia de Sylvio Berlusconi, La Ligue de Matteo Salvini et Fratelli d’Italia de Giorgia Meloni, fait figure de favori en perspective du scrutin anticipé. Plus précisément, Fratelli d’Italia est crédité de 24 % d’intentions de vote, ce qui lui permet d’être en tête en la matière devant le Parti démocrate (22 %) et la Ligue (14 %).