Plus d’un millier de migrants ont débarqué ces dernières heures en Italie et des centaines d’autres, secourus par des navires humanitaires, attendaient dans un port d’accueil, ont indiqué dimanche les ONG et les autorités italiennes.
Plus de 600 personnes tentant de traverser la Méditerranée à bord d’un bateau de pêche à la dérive ont été secourues samedi dernier par un navire marchand et les garde-côtes italiens au large de la Calabre, à l’extrême sud de la botte italienne. Elles ont été débarquées dans plusieurs ports de la Sicile.
Les autorités italiennes ont par ailleurs, récupéré à bord cinq corps de migrants morts dans des circonstances encore indéterminées. Sur l’île de Lampedusa, quelque 522 personnes originaires d’Afghanistan, du Pakistan, du Soudan, d’Éthiopie et de Somalie notamment, sont arrivées dans la nuit de samedi à dimanche à bord d’une quinzaine d’embarcations différentes, en provenance de la Tunisie et de la Libye.
Le navire Sea Watch a indiqué dimanche avoir effectué quatre opérations de sauvetage. L’Ocean Viking, de l’ONG SOS Méditerranée, a indiqué avoir récupéré 87 personnes, dont 57 enfants mineurs non accompagnés au large des côtes libyennes.
Entre le 1er janvier et le 22 juillet, 34.000 personnes sont arrivées par la mer en Italie, contre 25.500 durant la même période de 2021 et 10.900 en 2020, selon le ministère italien de l’Intérieur.
La route migratoire de la Méditerranée centrale est la plus dangereuse du monde. L’Organisation internationale pour les migrations (OMI) y estime le nombre de morts et de disparus dans cette zone maritime, à 990 personnes depuis le début de cette année.