Deux hélicoptères de l’armée tchadienne ont bombardé ce dimanche 22 mars des refuges et camps d’entrainements de Boko Haram dans le village frontière de Djaboullam, au Nigeria.
Le début du mois de mars a vu l’armée tchadienne et le président Idriss Deby plus que jamais déterminé a mené une offensive au coté de l’armée nigériane et ceux contre les combattants du groupe terroriste Boko Haram.
Gambaru avait été alors la première ville reprise par l’armée tchadienne. Seulement voilà que des informations font état, depuis vendredi, de la reprise de cette ville par le groupe terroriste. Informations immédiatement démenti.
En effet l’état-major général des armées tchadiennes a affirmait samedi soir, dans un communiqué lu à la télévision tchadienne, que la ville nigériane de Gambaru, située à la frontière avec le Cameroun, est toujours sous le contrôle total des troupes tchadiennes.
Et d’après un officier général, le Tchad a reçu ce même samedi des renseignements selon lesquels un groupe de combattants de Boko Haram s’étaient réunis dans le village de Djaboullam fuyant les contre-attaques de l’armée nigériane.
C’est ainsi que ce dimanche, l’armée tchadienne ayant repérée les bases de ce groupe terroriste a lancé une offensive avec deux de ses hélicoptères. Le bilan de cette offensive fait état de plusieurs dizaines de combattants terroriste et plusieurs véhicules détruits dans l’attaque.
Des terroristes se réfugieraient également dans d’autres villes frontalières d’où ils ont l’habitude d’effectuer des tirs de mortier vers le Niger et le Cameroun. L’armée tchadienne travaille à trouver leurs camps de refuge afin de lancer conjointement avec les armées du Niger et du Nigéria, une offensive.
D’ailleurs le Nigeria gagnerait plus à cette détermination de l’armée du président Deby d’autant plus qu’elle organise dans quelques semaines ses élections présidentielles.