La région de Ménaka, dans le Nord du Mali, a été visée, vendredi 29 juillet, par une attaque attribuée à l’Etat islamique au Grand Sahara et qui s’est soldée par 11 morts, tous des civils.
«Onze civils ont été froidement tués» dans la zone de Tevolat, dans la commune rurale d’Askari relevant de la région de Ménaka, «par des hommes armés roulant à moto ISIS», qui appartiennent à l’Etat islamique au Grand Sahara, a déploré un communiqué de la Communauté Touareg Idaksahak, publié samedi.
D’après le communiqué «les assaillants ont par la suite pris les voitures des victimes et brûlé d’autres avec leurs animaux», ajoutant que la communauté Touareg a invité les autorités de Bamako «à prendre les mesures nécessaires pour mettre fin à ces crimes de gangs et traduire les auteurs en justice».
L’attaque a coïncidé avec un appel des Etats-Unis demandant, vendredi, aux employés non essentiels du gouvernement américain et des membres de leur famille de quitter le Mali, en raison du risque important d’attentats terroristes dans les zones fréquentées par les Occidentaux.
Le communiqué des autorités américaines précise que des groupes armés et terroristes projettent des attentats et des enlèvements dans ce pays ouest-africain, sachant que des lieux comme des hôtels, des boîtes de nuit, des lieux de culte, ou d’autres endroits fréquentés par les Occidentaux, figurent parmi les cibles.
Vendredi 22 juillet, un assaut avait visé le camp militaire de Kati où réside le président de la Transition, le colonnel Assimi Goïta. L’attaque qui n’a pas fait de victimes, avait été revendiquée par le Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans.