Le premier cas de variole du singe au Soudan a été confirmé ce lundi 1er août chez un adolescent de 16 ans dans l’Etat du Darfour-Ouest, frontalier du Tchad, a annoncé le ministère soudanais de la Santé, précisant que ce patient est le seul cas testé positif parmi les 38 cas suspects dans le Darfour occidental.
Désormais, les autorités sanitaires s’efforcent de retrouver les contacts de ce premier cas afin de limiter la propagation du virus dans le pays.
Les données du Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) font état d’un système de santé assez fragile au Soudan, de quoi s’inquiéter en cas d’épidémie de variole du singe dans le pays.
L’agence de l’ONU y déplore notamment l’absence d’infrastructures permettant de rendre l’eau potable et de traiter les eaux usées, des facteurs qui «favorisent la transmission des maladies».
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a récemment classé en «urgence sanitaire mondiale», la variole du singe qui est beaucoup plus présente dans les pays occidentaux, soit 70% en Europe et 25% sur le continent américain.
L’Afrique est touchée, mais dans une très faible proportion, ce qui n’empêche tout de même pas les pays du continent de maintenir un niveau élevé de surveillance de cette épidémie.