Le Sénat a adopté dans la nuit mardi à mercredi vers 4h du matin, le second volet des mesures en faveur du pouvoir d’achat et contre l’inflation.
L’exécutif français souhaite une adoption définitive au plus tard dimanche prochain, des dispositions destinées à répondre à l’inflation galopante.
Les sénateurs ont approuvé le texte par 225 voix pour et 101 contre. Le budget rectifié pour 2022 ouvre 44 milliards d’euros de crédits, dont 9,7 pour financer la renationalisation à 100% d’EDF.
Il prévoit notamment la poursuite du bouclier tarifaire sur l’énergie et de la remise carburant à 30 centimes le litre en septembre-octobre puis 10 centimes en novembre-décembre, ou encore l’aide de 230 millions d’euros pour les foyers qui se chauffent au fioul, une dernière mesure qui, selon le ministre de l’Economie Bruno Le Maire, concerne environ trois millions de personnes.
A majorité de droite, le Sénat a également voté avec l’approbation partielle du gouvernement, un soutien supplémentaire aux collectivités touchées notamment par l’augmentation des prix de l’énergie et la hausse du point d’indice des fonctionnaires, portant l’enveloppe totale à 750 millions d’euros d’aides.
Mais ils ont remplacé, contre l’avis du gouvernement, la prime de rentrée exceptionnelle de 100 euros, réservée aux minima sociaux, par une majoration exceptionnelle de 150 euros aux bénéficiaires de la prime d’activité.
Une adoption définitive des dispositions pour faire face à l’inflation semble en bonne voie. Les députés et les sénateurs ont trouvé un accord en commission mixte paritaire pour le premier volet, à savoir le projet de loi d’«urgence». Et en cas d’accord, le projet de loi de finances rectificative pourrait être validé définitivement jeudi.