Les Kenyans devraient se rendre ce mardi aux urnes pour élire, au suffrage universel direct, leur nouveau président qui remplacera le chef d’Etat sortant, Uhuru Kenyatta, au terme de son deuxième mandat.
Quatre prétendants sont en lice, les seuls dont les candidatures ont été validées par la commission électorale (IEBC) sur les 17 dossiers reçus. Parmi eux, l’actuel vice-président, William Ruto, 55 ans, candidat de son nouveau parti, l’UDA (United Democratic Alliance).
Un deuxième candidat de taille est Raila Odinga, 77 ans, vétéran de l’opposition qui se présente à la présidentielle pour la cinquième fois consécutive et jouit pour ce scrutin, du soutien du président sortant.
Les Kenyans auront également à élire des députés et élus locaux. En tout, ils devraient voter six fois. Selon des témoignages, de longues files d’attentes se sont déjà formées devant les bureaux de vote qui ont ouvert ce mardi 9 août, à 6h00 du matin (heure locale) et vont fermer à 17h00.
Le président élu aura du pain sur la planche, tant les défis auxquels est confronté le pays sont énormes. La sècheresse, les conséquences de la pandémie de Covid-19 et, depuis quelques mois, la guerre en Ukraine, impactent sérieusement l’économie du pays et le quotidien des Kenyans dont certains sont menacés par la malnutrition et la famine.