L’épidémie de la variole du singe qui sévit actuellement à travers la planète n’est pas liée à ces primates, a soutenu mardi l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), avant de déplorer les attaques dont ont été victimes les singes au Brésil.
«Les gens doivent savoir que la transmission que l’on voit actuellement se produit entre humains», a assuré une porte-parole de l’OMS, Margaret Harris, lors de son de point de presse à Genève, au cours duquel elle a été interpelée sur les informations faisant état d’attaques contre des primates au Brésil.
A propos, le site d’informations brésilien G1 a rapporté qu’une dizaine de ces animaux auraient été victimes d’empoisonnement, et d’autres blessés par des humains, en l’espace de moins d’une semaine dans une réserve naturelle de Rio do Preto, dans l’Etat de Sao Paulo.
D’autres singes ont été lapidés ou pourchassés ou encore empoisonnés dans diverses villes du pays, ajoute même média, qui fait référence à l’association Renctas de lutte contre le trafic illégal d’animaux sauvages.
D’après les chiffres de l’OMS, le Brésil a enregistré plus de 1.700 cas de variole de singe ainsi qu’un décès dû à cette maladie. Sur la planète, plus de 28.100 cas et 12 morts ont été recensés.