Un millier de recrues viennent d’être radiés de l’armée au Cameroun pour avoir présenté de «faux diplôme» lors de la session de recrutement 2022.
Les 1.000 personnes concernées étaient en pleine formation militaire, attendant la phase d’authentification de leurs diplômes avant leur sortie suivie de leur affectation dans différentes unités à travers le pays.
Selon une note d’information publiée jeudi sur la plateforme officielle du ministère camerounais de la Défense, ces personnes ont accédé à cette formation militaire «avec de faux diplômes», et elles ont été «radiées» au nom de «la rigueur, la probité et l’exemplarité» qui sont des valeurs de l’armée nationale.
Un peu plus tôt dans la journée, l’ONG Human Rights Watch (HRW) a accusé l’armée camerounaise d’avoir «sommairement tué au moins dix personnes et commis plusieurs autres abus entre le 24 avril et le 12 juin lors d’opérations anti-insurrectionnelles dans la région du Nord-Ouest du Cameroun».
L’ONG de défense des droits de l’homme soutient également mais la présentation de preuves matérielles, que des membres des forces de l’ordre camerounaise ont «détruit et pillé des centres de santé, détenu arbitrairement au moins 26 personnes et en auraient fait disparaître de force quelque 17 autres».