Quarante magistrats au Burundi, viennent d’être démis de leurs fonctions par le Chef de l’Etat, Evariste Ndayishimiye, pour «corruption et mauvaise gestion».
Dans un décret daté du 10 août 2022, le Président burundais affirme avoir «considéré les dossiers personnels et administratifs des intéressés et a pris acte de la décision du Conseil supérieur de la Magistrature portant avis favorable» à la révocation de certains magistrats.
«En analysant les 40 plaintes liées à la discipline des magistrats, nous avons trouvé que 35 magistrats sont coupables de corruption et de mauvaise gestion et le conseil a décidé leur révocation. Il ne reste qu’un décret de mise en exécution de cette décision», lit-on dans le décret signé su Présdient Ndayishimiye.
Parmi les magistrats révoqués, figurent 15 juges issus des juridictions supérieures et 25 autres des juridictions de base. Outre la révocation, ils sont également passibles de peines d’emprisonnement allant d’une année à 30 ans ferme.