Le Pérou a décidé, jeudi, de « retirer la reconnaissance de la rasd », la république autoproclamée par le polisario avec l’aide de l’Algérie, tout en appuyant le plan d’autonomie pour le Sahara marocain, précipitant ainsi l’agonie du front séparatiste qui n’est plus reconnu que par quelques rares pays.
Dans un communiqué rendu public par le ministère des Relations extérieures, le Pérou exprime son « respect à l’intégrité territoriale du Royaume du Maroc, à sa souveraineté nationale, ainsi qu’au plan d’autonomie relatif à ce différend régional » autour du Sahara marocain.
Le communiqué explique que cette décision est prise conformément à la légalité internationale, inscrite dans la charte de l’Organisation des Nations Unies et dans le plein respect des principes de l’intégrité territoriale des Etats membres des Nations Unies.
Elle intervient également en « appui aux efforts déployés par le secrétaire général de l’ONU et le Conseil de sécurité pour parvenir à une solution politique, réaliste, durable et consensuelle au différend autour du Sahara ».
« Tenant compte du fait qu’il n’existe à ce jour aucune relation bilatérale effective, le gouvernement de la République du Pérou décide de retirer sa reconnaissance » de la ‘rasd’ et de « rompre toute relation avec cette entité », poursuit le communiqué en précisant que « cette décision sera notifiée à l’Organisation des Nations Unies ».
Le Maroc s’est aussitôt félicité de la décision du Pérou, qui intervient suite à l’entretien téléphonique entre le ministre des Relations Extérieures du Pérou, Miguel Ángel Rodríguez Mackay et son homologue marocain, Nasser Bourita.
Sur les 193 pays membres des Nations Unies, 84% ne reconnaissent pas la pseudo “rasd”, soit les deux tiers des pays africains, 68% des pays d’Amérique Latine et des Caraïbes, 96% des pays asiatiques et 100% des pays européens et nord-américains.