Les centres d’appels de l’opérateur des télécommunications Telkom ont eu beaucoup de mal à fonctionner correctement. Des employés en grève, ont empêché les non-grévistes qui voulaient afin que le service soit perturbé. Réunis au sein de l’Union des travailleurs des communications (CWU), l’un de leur syndicat, les travailleurs mécontents de Telkom sont contre la fermeture de plusieurs boutiques.
Pour contourner ce mouvement d’opposition et permettre aux consommateurs d’accéder aux centres d’appel, Telkom a du ruser. D’après Jacqui O’Sullivan, la porte-parole de Telkom, « ce que nous avons fait dans nos centres d’appels c’est que nous avons payé une équipe supplémentaire que nous avons déjà externalisée. Nous avons un nombre d’autres options, dont celle où les consommateurs peuvent nous joindre directement sur notre site Internet ou à travers les pages de média sociaux ».
En fermant des boutiques comme le prévoit l’entreprise, ce sont de milliers d’emplois qui seront supprimés. Les travailleurs qui refusent cette solution essayent tant bien que mal d’entraver les projets de la compagnie télécom. C’est depuis 2013 que Telkom prépare un programme de compression massif de son personnel. Mais le projet a déjà suscité de nombreux mouvements de grève.